Ma fille s’était blessée en faisant du vélo de montagne et craignait une fracture au pied. Nous nous sommes donc rendues à l’urgence après ses cours pour vérifier si tel était le cas. Cela n’a pris que sept heures pour voir un médecin, qui a rassuré ma fille en lui disant qu’il ne s’agissait que d’une foulure.
Cela faisait plus de deux ans depuis notre dernière visite à l’urgence. J’avais oublié à quel point cet endroit est un lieu de souffrance. Pendant nos quelques heures d’attente, nous avons vu une femme souffrir d’une fausse couche, plusieurs personnes blessées par divers accidents, d’autres qui souffraient de crises cardiaques ou de troubles respiratoires, et même une jeune ado en menottes accompagnée de trois policiers et de deux ambulanciers.
Chacune de ces personnes souffrait d’une façon importante. Ce que j’ai trouvé de plus pénible dans tout cela, c’était de constater combien d’entre elles souffraient seules…
Ce n’est que le matin après l’événement que nous avons constaté que nous l’avions complètement oublié.
Cela se comprenait : la veille de l’événement, je me suis rendue à l’urgence de l'hôpital avec une de mes filles, qui s’était blessée aux deux chevilles, et ce n’est que 16 heures plus tard, vers 15 h, que nous sommes retournées chez nous…
Évidemment, j’étais tout simplement trop épuisée pour penser à une épluchette de maïs!
Mon mari, pour sa part, avait aussi oublié l’événement du fait que son horaire était terriblement chargé cette journée-là…
Et c’est ainsi que, malgré nos bonnes intentions, nous avons raté cette fête à laquelle nous aurions voulu participer.
Dieu comprend notre tendance à ne pas répondre aux invitations qui nous sont lancées.
Il nous tend à tous la plus belle invitation possible : Venez vivre avec moi pour l’éternité!
Et, il sait bien que pour toutes sortes de raisons que nous jugeons bonnes, nous pouvons mettre l’invitation sur la tablette, en nous disant : « J’y répondrai… plus tard. »
C’est pour cela que Dieu nous invite à ne pas tarder à répondre à son invitation. Il dit : « Au temps favorable je t'ai exaucé, Au jour du salut je t'ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. » Et encore : « Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs… »
L’invitation est lancée; Dieu attend notre réponse. Pour y dire oui, il suffit de faire le choix contraire de celui d’Adam et Ève.
Le choix d’Adam et Ève | Le choix offert par Jésus |
ils ont douté de l’amour et de la bonté de Dieu | se fier à l’amour et à la bonté de Dieu, tels que manifestés par Jésus-Christ |
ils se sont détournés de la volonté de Dieu pour suivre la voix de Satan, qui introduit le péché dans le monde | se retourner vers Dieu pour suivre Jésus, en reconnaissant en lui celui qui enlève le péché du monde en payant lui-même notre dette sur la croix |
ils ont ainsi refusé le règne de Dieu, et c'est ainsi que le péché, la condamnation et la mort ont atteint tous les êtres humains | accueillir le règne de Dieu pour devenir citoyens du Royaume parfait et éternel de Dieu en reconnaissant Jésus comme Maître |
ils ont choisi la séparation d’avec Dieu qui résulte du péché | choisir l’union avec Dieu en accueillant son Esprit en nous |
ils ont vu l’image de Dieu en eux corrompu par le péché | voir l’image de Dieu en nous restaurée par l’Esprit |
Ce retour vers Dieu, ce pas de foi, s’exprime en lui parlant honnêtement, du fond du cœur. Vous pourriez exprimer cette décision ainsi :
Père,
Comme Adam et Ève, j’ai refusé par le passé de me soumettre à ton règne parfait et bienveillant. J’ai désobéi à ta volonté à de multiples reprises, méritant ainsi la mort, loin de ta face. Mais, dans ton grand amour, tu m’invites plutôt à accueillir ton don gratuit de pardon et de vie éternelle, et aujourd’hui, j’accepte de plein cœur ton invitation à revenir à toi pour être secouru. Merci Jésus, d’être venu parmi nous nous révéler l’amour et la bonté de ton Père. Merci pour ta mort à la croix pour moi, cette preuve ultime de ton amour, cette mort qui a payé la dette entière de mon péché. Merci pour la vie éternelle et la réconciliation que tu as ainsi rendues possibles pour moi. Viens m’habiter par ton Esprit pour faire de moi la personne que tu veux que je sois. Merci pour cette invitation à vivre éternellement avec toi, et merci d’avoir tout fait pour rendre cela possible.
Si vous avez ainsi décidé de vous confier à Jésus pour le suivre, je vous invite à me le faire savoir en cliquant sur le bouton « Oui! » pour que je puisse m’en réjouir avec vous!
Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas votre cœur...
(versets cités dans ce blogue : 2 Corinthiens 6.2 et Hébreux 3.7-8)
Cela m’a rappelé que chaque personne que je rencontre a son histoire unique. Cela m’a sensibilisé au fait que trop de personnes dans ma ville, mon quartier, ma rue même, souffrent seules… et que cela ne devrait pas être ainsi.
Le lendemain matin, en travaillant à l’ordi, je suis tombée par hasard sur ce court-métrage qui illustre brillamment l’isolement dans lequel trop d’entre nous vivent notre souffrance:
Au cours de la soirée à l’hôpital, ma fille et moi avons pris le temps de sourire à nos voisins solitaires dans la salle d’attente et de dire bonjour. Cela nous a permis d’en rencontrer deux en particulier, d’entendre leur histoire, et je l’espère, de rendre leur temps d’attente moins pénible.Et si nous faisions plus souvent ce petit effort? Si, en souriant aux gens que nous croisons sur la rue, dans les salles d’attente, et ailleurs, nous disions un petit bonjour? Jusqu’où cela pourrait-il nous amener?
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