Nous l’avons vu chaque jour pendant les Jeux olympiques : cette joie rayonnante qui se dégageait de l’athlète triomphant et qui se répandait dans la foule pour envahir le cœur de chaque personne qui l’avait encouragé dans la poursuite de son but.
Y a-t-il de plus grande joie que celle qui accompagne l’accomplissement d’un rêve quasi impossible?
Il me semble que l’intensité de cette joie est en proportion directe avec les privations et les efforts exigés par sa poursuite.
Pourquoi avons-nous la capacité de ressentir la joie? Pourquoi la réalisation d’un rêve importe-t-elle tant pour nous, et provoque une si grande réaction en nous?
Serait-ce parce que la joie est la réponse de Dieu à la réalisation de son rêve, et qu’il nous a créés capables de connaître cette même joie?
C’est ce que semblent me dire ces phrases dans la Bible, qui décrivent combien la joie de voir son rêve s’accomplir a motivé Jésus à passer par une souffrance atroce :
« C’est pourquoi, nous aussi qui sommes entourés d’une telle foule de témoins, débarrassons-nous de tout fardeau, et du péché qui nous cerne si facilement de tous côtés, et courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée. Gardons les yeux fixés sur Jésus, qui nous a ouvert le chemin de la foi et qui la porte à la perfection. Parce qu’il avait en vue la joie qui lui était réservée, il a enduré la mort sur la croix, en méprisant la honte attachée à un tel supplice, et désormais il siège à la droite du trône de Dieu. »
Cela me touche beaucoup, surtout lorsque je constate que son rêve, c’était de pouvoir offrir la vie éternelle à tout être humain, malgré notre révolte contre lui… Une offre éblouissante qu’il nous laisse libres d’accueillir ou de rejeter…
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