Le succès, dévoilé
Il a quitté son emploi pour vivre en itinérant pendant quelques années, sans revenu et sans logis fixes. Il dépendait de la générosité des personnes qu’il rencontrait en cours de route et de ce que la nature lui offrait. Il voyageait sans valise, se contentant du nécessaire. Il n’avait aucun compte en banque, aucune assurance-emploi. Un soir, arrêté et traîné en justice, il se trouve condamné injustement à souffrir une mort infâme.
Une vie perdue? Ou la vie la plus réussie de toutes?
La vie de Jésus vient nous mettre au défi. Elle nous invite à remettre en question notre définition du succès. Pour tant de personnes aujourd’hui, le succès se résume au rêve américain. Mais ce n’est pas du tout la définition du succès qui réglait les pas de Jésus. Il a vécu sous l’impulsion d’une tout autre définition.
On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien;
Et ce que l’Éternel demande de toi,
C’est que tu pratiques la justice,
Que tu aimes la miséricorde,
Et que tu marches humblement avec ton Dieu. Michée 6.8
À mon avis, Jésus est l’incarnation parfaite d’une telle vie.
Il a aimé la justice, comme le témoigne son Sermon sur la Montagne.
Il a aimé la miséricorde (un mot hébreu qui signifie un amour compatissant, fidèle, plein de bonté). En fait, c’est sa grande miséricorde qui l’a motivé à souffrir l’ignominie de la croix pour nous.
Et il a marché humblement avec son Dieu, son Père. Jésus a constamment fait la volonté de son Père. Il a vécu dans l’harmonie la plus parfaite avec lui.
Jésus nous invite tous à suivre dans ses voies. Il nous invite tous à accueillir son Esprit pour que nous puissions vivre selon sa définition du succès.
Mais pour faire cela, il faut choisir : le rêve américain, ou le royaume de Dieu?
Il est si facile de mettre tous nos efforts à accumuler des biens, sans chercher le bien; à nous rendre attirants, plutôt qu’aimants; à rechercher l’indépendance, plutôt qu’une humble dépendance sur Dieu.
Jésus nous invite à une vie qui sort du commun, une vie qui va à contre-courant de ce que vit la grande majorité des gens qui nous entourent. Une vie centrée sur le bien, et non les biens.
Quelle définition du succès vais-je adopter pour aujourd’hui? Et pour demain?
Lorsque je tourne les regards vers Jésus, je trouve son invitation à le suivre irrésistible.