Mourir dans la dignité ou vivre dans la dignité?
Je lisais tout dernièrement l’histoire de Joni Eareckson (Une victoire arrachée à la souffrance).
Elle commence son partage ainsi :
Par un après-midi ensoleillé de juillet en 1967, j’ai plongé dans un lac qui manquait de profondeur, et ma vie a changé pour toujours. J’ai souffert d’une fracture à la colonne vertébrale qui m’a paralysé tout le corps à partir du cou, et m’a laissée incapable d’utiliser mes mains et mes jambes. Allongée sur mon lit d’hôpital, j’essayais désespérément d’y voir clair dans cette horrible tournure des événements. Je suppliais mes amis de m’aider à me suicider. De me couper les poignets, de me faire avaler des médicaments, n’importe quoi – pourvu que cela mette fin à mon désespoir!
Il n’y a rien de réjouissant au fait de se trouver paralysé. Dans les premiers jours après son accident, Joni, incapable de bouger, incapable de se tuer, a demandé à ses amis de l’aider à se suicider… Ils ont refusé sa requête, et elle s’est trouvée forcée à accepter son nouvel état.
Selon vous, ses amis avaient-ils tort ou raison?
Le gouvernement du Québec réfléchit à cette question en ce moment : Devrait-on cesser de considérer l’euthanasie et le suicide assisté comme des actes illégaux? Si oui, sous quelles conditions devrait-on les permettre?
Certains parlent de mourir dans la dignité (ils veulent voir l’euthanasie et le suicide assisté déclarés légaux en certains cas); d’autres parlent de vivre dans la dignité (ils prônent plutôt les soins palliatifs). Ils se disent tous motivés par la compassion. Ce qui les distingue, c’est plutôt leur définition de la dignité humaine et leur compréhension des conséquences de la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté.
Tout Québécois est invité à réfléchir à cette question et à s’exprimer en remplissant un questionnaire en ligne d’ici la fin des séances publiques. (Je l’ai rempli le jour de l’Action de grâces.) Pourquoi ne pas profiter de ce débat public pour réfléchir profondément à toutes les dimensions de cette question et remplir le questionnaire?
Il s’agit vraiment d’une question de vie et de mort… peut-être même la vôtre…
À lire aussi:
Prendre soin d’un être cher en phase terminale de cancer
Liens externes :
Le site officiel du gouvernement du Québec
Vivre dans la dignité, un mouvement prônant les soins palliatifs plutôt que l’euthanasie
L’opinion d’un médecin québécois sur YouTube
Je suis 100% pour l’euthanasie en fin de vie quand la maladie est incurable , ou quand il n’y a plus de solution pour revenir en santé,,,,,,,,,,,,,,,
Bonjour, Maurice,
Merci pour ton commentaire… Je me demande si tu pourrais expliquer un peu ce qui t’a porté à cette conclusion?