Nous sommes en fait 34

Auteur: Anne-Marie Montgomery

Note : Le film, Les 33, vient de sortir au grand écran. Cet article, écrit peu après la situation qui a eu lieu en octobre 2010, nous invite à considérer l’influence de la 34e personne dans cette situation.

Si vous êtes comme moi, vous avez célébré le triomphe des mineurs au Chile le 13 octobre 2010. Des millions de personnes autour du globe, les yeux rivés sur un écran, étaient témoins de la montée vers la surface de ces mineurs qui avaient passé environ deux mois sous terre à attendre le secours.

Le jour avant leur montée, un des mineurs a écrit ceci : « Nous sommes en fait 34, car Dieu ne nous a jamais quittés ici. »[i]

Dieu ne nous a jamais quittés…

En ces 17 premiers jours après l’éboulement, ces 33 mineurs réfugiés dans la caverne de secours ne savaient point ce qui les attendait.  Tout ce qu’ils savaient, c’était que leur destinée ne se trouvait plus entre leurs mains. Elle se trouvait entre les mains des personnes à la surface, et ultimement, entre les mains de Dieu.

Dieu ne les a pas quittés en ces premiers jours d’incertitude, de faim et de soif.

Dieu était avec eux le jour où leur isolement complet était brisé. Il était présent lorsqu’ils ont découvert qu’ils étaient trouvés et que les responsables avaient un plan pour les sortir de là.

Dieu était leur compagnon constant pendant toutes ces semaines d’attente… ces semaines passées à espérer que les efforts des secoureurs seraient couronnés de succès.

Dieu les a accompagnés pendant leur montée vers leur famille, leurs amis, leurs voisins, leur destinée désormais transformée par cet incident marquant.

Dieu était avec eux, tout comme il est avec nous dans toutes les circonstances de notre vie : dans la maladie et dans la santé, dans la tristesse et dans la joie, dans les bons et dans les mauvais jours, dans la vie et dans la mort.

Nous ne sommes pas toujours conscients de sa présence, mais il est toujours là. (Psaume 139)

Parfois, comme pour ces mineurs, notre foi en lui sera éprouvée : éprouvée par la souffrance autant que par le triomphe.

Lorsque nous lisons les Écritures, nous voyons que parfois, Dieu agit miraculeusement pour délivrer les membres de son peuple : la mer se fend en deux, la manne tombe du ciel, les ennemis s’enfuient, les morts reviennent à la vie, les aveugles voient, les boiteux marchent…

Mais souvent, ce n’est pas le cas : ses prophètes sont tués, ses disciples sont emprisonnés, ses enfants souffrent, tombent malade, meurent, comme tout le monde…

Nous savons que ce n’est pas toujours le triomphe qui nous attend : nous ne voyons pas toujours nos prières exaucées telles que nous le voudrions. Parfois, devant notre souffrance ou celle des autres, nous nous tournons vers Dieu pour crier : « Pourquoi, Seigneur? Pourquoi n’agis-tu pas, toi qui peux tout? Pourquoi, Seigneur, pourquoi? »

Autant il faut de la foi pour faire confiance à Dieu pour des miracles, autant il faut de la foi pour faire confiance à Dieu dans la souffrance, le péril et la mort… La foi que Dieu est là, qu’il nous aime et nous aimera toujours, qu’il ne nous laisse jamais et qu’ultimement, nous célébrerons pour l’éternité sa victoire sur toute forme de mal et de souffrance, même si ce n’est pas le cas en cette vie.

En ce moment, je passe par un tel moment… J’implore Dieu de venir guérir ma petite sœur du cancer… Dieu va-t-il répondre à mon cri en lui redonnant la santé?

Je ne sais pas… Mais je sais qu’il sera là, tout au long du chemin…

 

À lire aussi : La vie, avec Dieu


[i] http://blog.christianitytoday.com/ctliveblog/archives/2010/10/chilean_miner_g.html

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