Dernièrement, ici, en Amérique du Nord, des pays dont nous entendons rarement parler font la une des journaux et des actualités à la télé et à la radio… En Tunisie, en Égypte, en Libye, au Yémen et ailleurs, le peuple se lève pour exiger des changements. Ils veulent voir la fin de dictatures… Ils veulent une voix dans les affaires de leur nation.
Qu’est-ce qui a provoqué ce mouvement populaire? Pourquoi prend-il tant d’ampleur?
Serait-ce que le désespoir se transforme en espoir?
Dans son livre, Âme avide, Erwin McManus nous invite à considérer à quel point l’espoir nous motive et nous inspire…
Lorsque nous pensons ne pas pouvoir changer les choses, cela fait de nous des êtres dociles. Mais lorsque nous commençons à croire que le changement est possible, nous sommes prêts à agir, même si cela présente des risques importants.
Ces dernières semaines, nous avons vu plusieurs donner leur vie pour voir les choses changer dans leur pays. D’autres porteront des cicatrices pour la vie. Et c’est cette volonté de mourir et de souffrir pour voir le changement arriver qui fait de ce mouvement dans les pays arabes une force importante.
L’Histoire nous enseigne cette leçon : on ne peut rien contre les gens qui sont prêts à donner leur vie pour leur cause.
Alors, me voici, bien à l’aise dans ma maison, en train de me poser la question :
Pour qui ou pour quoi suis-je prête à donner ma vie?
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