Une semaine en quarante jours : Jour 30
Je vous invite cordialement à vous joindre à moi chaque jour d’ici le dimanche des Rameaux pour lire le récit de la dernière semaine de la vie de Jésus, tel que raconté par Jean.
En Jean 19.12-16, Pilate découvre ce que la libération de Jésus lui coûtera.
Jésus,
Pilate cherche à te relâcher, et cela ne fait que provoquer la foule même plus. Exaspérée, elle fait appel aux menaces et au chantage : elle laisse entendre que César en sera informé si Pilate te relâche, et que cela n’ira pas du tout bien pour lui s’il prend ton parti.
Pilate, qui pensait avoir l’autorité de te condamner ou de te relâcher, découvre à quel point il est en fait impuissant et facile à manipuler. Il doit maintenant choisir entre César et toi, entre sa vie et la tienne. Mais il refusera d’être le seul responsable de ce choix. Celui qui a proclamé « Voici l’homme! » proclame maintenant devant le peuple « Voici votre roi! »
Il abdique, laissant aux Juifs le choix de décider ce qu’ils feront de leur roi. Après tout, c’est pour eux que tu es venu! Mais la foule ne veut pas de toi. Tu es venu vers les tiens, mais les tiens ne t’ont point reçu. La foule te tourne le dos, te rejette comme Messie, te condamne à une mort infâme. Pilate et la foule font le même choix : « Nous n’avons d’autre roi que César. »
Quelle ironie! En cette journée de préparation du grand sabbat de la Pâque, la commémoration de la grande libération du peuple d’Israël sous Moïse, les Juifs rejettent le vrai Libérateur promis par Moïse en faveur d’un tyran despotique.
Savaient-ils ce qu’ils faisaient?
Tu nous dis que non…
« Nous exposons la sagesse de Dieu, secrète jusqu’à présent, et qui demeure cachée au monde. Dieu l’avait préparée avant le commencement du monde en vue de notre gloire. Cette sagesse-là, les grands de ce monde ne la connaissent pas, car s’ils l’avaient connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur glorieux. » 1 Corinthiens 2.7-8
Il fallait que tu meures; cela était prévu avant le commencement du monde. Mais qui aurait pu imaginer que tu utiliserais notre haine et notre rejet de toi pour nous sauver? Qui aurait pu prévoir que notre acte le plus infâme contre toi serait la manifestation ultime de ton amour envers nous?