En 1977, je pensais avoir réussi. J’étais copropriétaire d’une entreprise à succès, j’avais un doctorat, et j’étais marié avec trois enfants. Je croyais avoir accompli tout cela par mes propres moyens et ma propre sagesse. Je pensais que je pouvais tout accomplir si je m’y mettais sérieusement. Ma connaissance, ma force, ma volonté, mes diplômes et le succès de mon entreprise étaient important à mes yeux, et je leur donnais la priorité sur tout le reste. Alors que je croyais que tout allait bien, mon fils Alain tomba gravement malade.
L’équilibre entre travail et famille
Un soir après le travail, j’ai glissé dans sa chambre pour lui souhaiter bonne nuit, mais il était encore éveillé. « Papa, nous sommes mercredi! », m’a rappelé mon fils de 12 ans. « Nous devions passer du temps ensemble papa, mais tu l’as oublié! »
Pris entre les délais, les réunions et les nombreuses autres choses à faire, j’avais oublié la plus importante responsabilité de ma vie : ma famille.
endant des années, j’ai vécu en pilotage automatique. Je mangeais, je respirais, je faisais des courses, j’étudiais – bref, je vivais – mais sans savoir pourquoi. Les décisions que je prenais étaient le fruit des émotions du moment.
Mais toujours, les grandes questions de la vie me hantaient. «Pourquoi est-ce que j’existe? Qui suis-je? Qu’est-ce que je veux de la vie? Comment puis-je y arriver?»
Pour beaucoup d’entre nous, le Nouvel An offre la possibilité d’un nouvel élan, d’un nouveau départ. C’est le cas pour moi. Chaque janvier, je prends un temps de réflexion et de planification pendant lequel j’établis quelques buts à poursuivre pour l’année. Cette année, j’ai décidé d’adopter les buts proposés par le défi santé d’IGA, le défi 5-30 équilibre :