Moi, Manon, bipolaire
Grâce à la musique, la danse et sa foi en Dieu, Manon Corvoisier a stabilisé sans aucun recours médicamenteux, les troubles bipolaires qui l’affectent.
Franck Alexandre raconte sa libération de l’esclavage du monde occulte où il avait vécu depuis son enfance.
Sur le siège arrière, les trois enfants les plus jeunes — la petite Erin dans son siège d’auto et les jumeaux d’âge préscolaire, Jonathan et Jennifer — étaient tous tranquilles pour une fois. Ils ne comprenaient pas pourquoi les choses changeaient encore une fois, mais ils se fiaient à moi pour les protéger et pour faire en sorte que tout aille bien. Assise à côté de moi sur le siège avant, mon ainée, Anna, élève en deuxième année, ne cessait pas de parler des amis qu’elle espérait voir ce matin-là.
Libérée de tout sentiment de honte
C’était le premier jour du printemps. Nous étions en train de nous balader à cheval. Quelques bancs de neige et des plaques de glace printanière étaient encore éparpillés dans le paysage. Mon cheval décida alors qu’il ne voulait aucun cavalier et se dressa sur ses pattes arrière. La glace du printemps n’était pas vraiment appropriée pour ce type d’exercice d’équilibre, et le cheval bascula ainsi vers l’avant, tandis que je me retrouvai projetée sous lui! Je suis encore émerveillée d’en être sortie vivante!
Vicky n’a jamais abandonné espoir. Pendant 42 ans, elle a prié pour son oncle. L’année passée, alors qu’il avait 101 ans, elle a vu son cœur s’attendrir. Cet été-là, sa fille avait participé à un projet à court terme à Hawaï. Dans ses messages électroniques, elle partageait tout ce que Dieu faisait dans sa vie, et l’oncle de Vicky lisait toutes ses lettres. Vicky avait l’impression que ces lettres le touchaient. Dieu était-il en train d’adoucir son cœur pour s’y préparer une place?