Le pouvoir guérissant du pardon

Auteur: Karen O'Connor

pardonComment pouvait-elle pardonner à la femme qui avait séduit son mari et finalement l’avait épousé?

Je pensais à elle. Je rêvais à elle. Je la voyais dans chaque femme que je rencontrais. Certaines portaient son nom, Cathy. D’autres avaient ses profonds yeux bleus ou ses cheveux foncés et bouclés. La moindre ressemblance me donnait un coup dans l’estomac.

Je me sentais piégée par mes pensées

Les jours, les semaines, les mois passèrent. Ne serais-je jamais libérée de cette femme qui avait séduit mon mari et qui l’avait finalement épousé? Je ne pouvais pas continuer comme ça. Les rages sans fin, le ressentiment, la culpabilité et la colère drainaient la vie de tout ce que je faisais. Je suis allée en thérapie. J’ai assisté à des cours, des séminaires et des ateliers sur l’auto suffisance. J’ai lu des livres. J’ai parlé à tous ceux qui voulaient bien m’écouter.

Changez de vie! Métamorphose ultime

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J’ai couru. J’ai marché sur la plage. J’ai roulé des kilomètres sans but. J’ai hurlé la nuit dans mon oreiller. J’ai médité. J’ai prié. Je me suis blâmée. J’ai fait tout ce que je savais pouvoir faire – sauf capituler.

Quand un certain samedi en 1982, j’ai été traînée à une journée de séminaire organisé dans une église locale sur le thème du pouvoir guérissant du pardon. Après quelques discussions et échanges, les participants durent fermer les yeux puis trouver une personne dans leur vie à laquelle ils n’avaient pas pardonné – qu’elle qu’en soit la raison, réelle ou imaginaire.

Je ne voulais pas lui pardonner

Ensuite, l’animateur nous a demandé d’examiner si nous voulions ou non pardonner à cette personne. Ma première pensée fut pour Cathy. Mon estomac se tordit de nouveau. Mes mains furent soudain moites et ma tête se mit à tourner. Je voulais sortir de cette pièce, mais quelque chose m’en empêcha.

Comment pouvais-je pardonner à quelqu’un comme Cathy? Elle avait non seulement fait du mal à moi-même, mais aussi à mes enfants. Alors, j’ai tourné mon attention vers d’autres personnes dans ma vie. Ma mère. Il serait facile de lui pardonner. Ou mon amie Ann, ou mon ancienne prof d’anglais à l’école. N’importe qui, mais pas Cathy. Mais il n’y avait pas d’échappatoire. Son nom était toujours là et son visage devenait de plus en plus grand dans mon esprit.

C’est alors qu’une petite voix intérieure me demanda gentiment, “Es-tu prête à laisser aller tout ceci? À la libérer? À te pardonner à toi-même, aussi?”

Mon refus de pardonner était en train de me détruire

J’avais alternativement chaud et froid. J’ai commencé à trembler. J’étais certaine que tous ceux qui m’entouraient entendaient battre mon cœur. Oui, je voulais. Je ne pouvais pas supporter ma colère plus longtemps. Elle était en train de me tuer à petit feu. C’est à cet instant que, sans rien faire, une transformation incroyable de mes perceptions s’effectua. J’ai simplement laissé aller.

Quand j’ai laissé aller la colère – c’était incroyable la liberté que j’ai ressentie

Je ne peux pas le décrire. Je ne sais pas ce qui est arrivé ou ce qui m’a poussée à faire à ce moment précis ce à quoi je résistais avec tant d’obstination depuis des mois. Tout ce que je sais, c’est que, pour la première fois depuis quatre ans, je m’étais totalement abandonnée au Saint Esprit. J’ai lâché prise sur Cathy, sur mon ex-mari et sur moi-même. J’ai laissé aller la colère – juste comme ça.

En quelques secondes, l’énergie a envahi de nouveau chaque cellule de mon corps. Mon esprit est devenu alerte, mon cœur s’est éclairci. J’ai vu des choses que je n’avais jamais envisagées avant. J’ai soudain compris qu’aussi longtemps que je me séparais d’une seule personne, je me séparais aussi de Dieu.

Comme j’avais été rigoureuse! Combien arrogante et possessive! Comme il avait été important pour moi d’être juste, quel qu’en soit le prix. Et ça m’avait coûté bien cher – ma santé, ma spontanéité, ma vivacité.

Je n’avais aucune idée de ce qui allait suivre, mais ça n’avait pas d’importance. Cette nuit-là, j’ai dormi d’une seule traite jusqu’au matin. Sans rêves. Sans être hantée par un visage. Sans réminiscences.

Si ça n’avait été que de moi, je ne pense pas que j’aurais eu le courage ou la générosité de faire le premier pas. Mais ça n’était pas que de moi. Il n’y avait pas d’erreur, le pouvoir du Saint-Esprit était en moi.

Je lui écrivis une lettre et lui pardonnai sincèrement

Le lundi suivant, je suis allé dans mon bureau et j’ai écrit une lettre à Cathy. Les mots venaient sans effort.

“Chère Cathy,” commençais-je. “samedi matin…,” et je lui racontais tout ce qui était arrivé.

Je lui dis comment je m’étais délibérément séparé d’elle, comment je l’avais jugée pour ce qu’elle avait fait et comment, à cause de ça, j’avais rejeté pour toutes les deux le pouvoir guérissant du pardon.

Le mercredi après-midi de cette même semaine, le téléphone sonna.

“Karen?”

Il n’y avait aucun doute sur l’identité de la voix.

“C’est Cathy,” dit-elle doucement.

À mon étonnement, mon estomac restait calme. Mes mains restaient sèches. Ma voix était ferme et assurée. J’écoutais plus que je ne parlais – chose inhabituelle chez moi. En fait, je trouvais que ce que Cathy avait à dire était intéressant.

Elle me remercia pour ma lettre et reconnu qu’il m’avait fallu du courage pour l’écrire. Elle me dit ensuite combien elle était désolée – pour tout. Elle me parla brièvement de ses regrets et de sa tristesse pour moi et de bien d’autres choses encore. Elle m’a dit ce jour-là tout ce que j’avais toujours voulu entendre de sa part.

Ses paroles d’excuses pâlissaient devant la paix profonde que Dieu me donnait

En raccrochant le combiné, je réalisais que, aussi agréable soit-il d’entendre des paroles d’excuses, elles n’avaient pas réellement d’importance. Elles pâlissaient devant ce que Dieu était en train de m’apprendre. La vérité que j’avais cherché toute ma vie sans même le savoir était enfouie profondément dans le traumatisme de mon divorce. Dieu est ma source, ma force, mon vrai support. Lui seul peut donner guérison. Pendant quatre ans, j’avais été sous l’emprise de la justification de soi, des mensonges, des excuses, de la jalousie , de la colère. J’avais maintenant une expérience claire de ce qui avait été autrefois un faisceau de perspicacité psychologique. Maintenant, je savais vraiment que personne ne pouvait me blesser tant que je resterais dans les mains de Dieu. Personne ne pouvait me voler ma vie – à moins que je ne les y autorise.

Ma vie m’appartient et chaque expérience, peu importe combien douloureuse ou déroutante elle semble, peut servir à ma croissance spirituelle. Chaque instant a sa raison d’être si je reste au service du Seigneur.

J’ai depuis commencé une nouvelle vie dans une autre ville, libérée de ces entraves que sont la jalousie, la colère et le ressentiment et prête à expérimenter tout ce que Dieu a pour moi. “Car je connais les projets que j’ai formé sur vous, dit l’Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance.” (Jérémie 29: 11).

Aimeriez-vous connaître la liberté qui  vient d’être pardonnée et de pardonner? Jésus a rendu cela possible pour chacun de nous, si nous voulons bien l’accueillir

Vous pouvez recevoir Christ dès maintenant par la foi, au moyen de la prière.

Prier, c’est tout simplement parler à Dieu. Dieu connaît votre cœur, et il est plus soucieux de l’attitude de votre cœur que des mots que vous utilisez. Voici une prière que nous vous suggérons :

Seigneur Jésus, je veux te connaître personnellement. Merci d’être mort sur la croix pour mes péchés. Je t’ouvre la porte de ma vie et je te reçois comme Sauveur et Seigneur. Prends la direction de ma vie. Merci de pardonner mes péchés et de me donner la vie éternelle. Fais de moi la personne que tu veux que je sois. Donne-moi la force de pardonner à tous ceux qui m’ont blessée pour que je puisse jouir de la liberté et de la joie que tu veux me donner. Amen

Cette prière exprime-t-elle le désir de votre cœur? Vous pouvez la prier dès maintenant, et Jésus-Christ viendra dans votre vie comme il l’a promis.

Une vie nouvelle

Si vous avez invité Jésus-Christ à entrer dans votre vie, remerciez souvent Dieu à ce sujet. Remerciez-le également parce que Christ ne vous abandonnera jamais et parce qu’il vous a donné la vie éternelle. Alors que vous en apprenez plus sur votre relation avec Dieu et combien il vous aime, vous vivrez la vie pleinement.

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