Grâce au lieu de regrets

Auteur: Jodi Kozan

gracepar Alli Vail, avec Jodi Kozan

Mon enfance a été remplie d’amour et de bonheur, mais je me sentais quand même très seule et vide intérieurement. J’étais très populaire à l’école et je prenais plaisir à devenir amie avec tout le monde. J’avais de bonnes notes, mais j’excellais dans la chorale, le théâtre et en volley-ball. Il y avait pourtant un vide dans ma vie que je ne m’expliquais pas. Je n’arrêtais pas de me demander pourquoi je me sentais si vide intérieurement ?

Ma famille allait assidûment à l’église et je lui suis reconnaissante de ces graines de foi qu’elle a depuis toujours planté dans ma jeune vie. Malheureusement, ce qui se passait à la maison n’avait rien d’une foi au quotidien. Je doutais de l’existence de Dieu parce que j’avais l’impression que la Bible et les gens d’église étaient démodés.

Faire les mauvais choix

J’ai essayé de boire et de fumer pour faire comme mes camarades. J’ai commencé très jeune à avoir des relations sexuelles, et cela m’a apporté encore plus de désespoir, de peine et de chagrin. Je paraissais beaucoup trop jeune pour « l’amour » dans tous les mauvais endroits…

J’ai essayé les tables Ouija et la lecture des horoscopes, et je regardais plein de films d’épouvante qui m’ont donné des cauchemars pendant des années. J’étais de plus en plus attirée par la musique ténébreuse et j’avais souvent des pensées suicidaires. J’avais beaucoup de petits amis et je me suis un jour retrouvée dans une relation qui était bien trop sérieuse pour une jeune fille de mon âge.

Enceinte à 15 ans

Je me suis retrouvée enceinte et j’ai du me poser l’horrible question de savoir si j’allais mener à bien cette grossesse. Une infirmière a essayé de m’encourager en me disant que le fœtus n’était pas réellement un être humain avant d’avoir pris sa première respiration. (Je me rends compte maintenant que c’est en réalité un mensonge. Mais cette façade m’a aidée à justifier mes actes de cette époque-là.) Après une semaine de réflexions difficiles et désespérées, j’ai pris une décision très douloureuse. J’avais peur de perdre mon petit ami, mes amis, ma soi-disant liberté et d’être bannie par mon entourage. Alors, j’ai mis mes besoins personnels avant ceux de mon bébé.

J’ai donc pris la décision de me faire avorter. Cependant, même après l’avortement, je me suis trouvée dans une profonde obscurité et je suis devenue très dépressive. Je me sentais perdue et seule, j’avais peur et j’étais tourmentée par la décision que j’avais prise. Mes parents n’ont su que huit ans plus tard que je m’étais faite avortée. S’il y avait un Dieu, je pensais qu’il devait me haïr encore plus maintenant et qu’il était impossible qu’il me pardonne un jour ce que j’avais fait. Afin de ne pas devenir folle, je me suis jetée à fond dans les études et je trouvais du réconfort à aller à des fêtes les week-ends. Je recherchais autre chose, mais je ne savais pas quoi.

Rencontrer l’homme de mes rêves

J’ai rencontré mon futur mari à Winnipeg, avant même de passer mon bac. J’y étais allée avec des amis pour le week-end, et je l’ai rencontré alors qu’il rendait visite à des amis de classe. J’ai été emballée par nos fiançailles si romantiques, au cours desquelles, parce que je vivais au Saskatchewan et lui dans le Minnesota, nous avons dépensé beaucoup d’argent en lettres, téléphones, essence et billets d’avions.

Pendant les semaines où nous étions séparés, je dépensais beaucoup d’énergie à me « retrouver », à la recherche d’une nouvelle Jodi qui serait meilleure que l’ancienne. J’ai entrepris quelques reconstitutions de beauté pendant mes deux premières années d’université et je me suis entraînée à arranger l’extérieur alors que l’intérieur tombait en ruine. Tim se rendait compte que je souffrais et me soutenais de son mieux. Notre amour l’un envers l’autre grandit et devint plus réel. Et nous nous mariâmes en 1990.

Mariée mais si seule !

Nous nous sommes installées à Saskatoon. J’ai du quitter ma famille, mes amis et mon pays. Je me souviens que je croyais que je m’épanouirai après mon mariage. Mais au bout de deux ans de vie commune, je me suis mise à souffrir de la solitude. Nous avons alors décidé de fonder notre propre famille et l’année suivante, j’ai donné naissance à notre fille aînée. Quel beau miracle ! Cela me guérissait de ces souvenirs d’adolescence qui me hantaient encore par moment et je commençais à pouvoir m’ouvrir à la souffrance.

Le fait d’avoir un bébé m’a permis de ralentir mes activités, de quitter mon travail et de me joindre à un groupe de mamans qui se retrouvait juste à côté de chez nous dans une église. Chaque mardi matin, près d’une centaine de mères venaient avec leurs enfants pour un brunch, une conférence, des ateliers de travaux manuels et artistiques et une étude biblique. C’en était devenu le point fort de ma semaine. Comme j’y avais rencontré plusieurs femmes remarquables, j’ai commencé à me réévaluer : j’avais un bon mari, une petite fille adorable et une belle maison. Pourquoi donc est-ce que je me sentais si peu aimée et si insignifiante ?

Trouver ma véritable identité

C’est au bout de deux ans que je me suis rendue compte que les femmes de mon groupe possédaient quelque chose que je n’avais pas. Il ne s’agissait ni d’argent, ni d’or, ni de biens et richesses, mais d’une gentille paix qui les imprégnait et que je ne m’expliquais pas. Je me suis mise à poser des questions et à m’ouvrir à des amies sur les problèmes familiaux et les peines personnelles. Elles ont prié avec moi. Une de mes amies m’a demandé si j’avais déjà accepté Jésus comme mon propre Sauveur et Maître.

Je lui ai répondu que je ne pensais pas que cela soit nécessaire puisque que j’en avais toujours entendu parlé. Elle m’a alors expliqué que Dieu m’aimait mais que mes péchés me séparaient de lui, que je devais croire en lui par la foi et que cela n’avait rien à voir avec la religion, mais tout à faire avec les relations. « Mais à ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. » Jean 1 :12.

Affronter mes peurs

Je suis rentrée à la maison ce soir là mais je n’arrivais pas à dormir parce que j’avais le cœur lourd et rempli de craintes. Je me suis levée, je suis descendue à la cuisine et je me suis mise à prier. J’en avais assez d’avoir toujours peur, de me sentir si seule dans ma souffrance. Je voulais autoriser Jésus à ma guérir et à me changer pour faire de moi la femme qu’il voulait que je sois. Cette nuit-là, j’ai proclamé que Jésus était mon propre Sauveur et Seigneur. Son amour m’a délivré. Je n’avais plus besoin de chercher à être acceptée. Je n’avais plus besoin de me sentir coupable et angoissée par les choix que j’avais fait dans ma jeunesse, parce que Jésus m’avait pardonnée. Jésus m’aime et je suis en paix, joyeuse et épanouie ! « Et la grâce de notre Seigneur a surabondé, avec la foi et l’amour qui est en Christ–Jésus. » 1 Timothée 1 :14

Et vous ? Y a-t-il des choix que vous regrettez d’avoir fait ? Avez-vous de la peine et de la culpabilité cachées dans votre cœur ? Cela n’a pas besoin de continuer ainsi.

Vous pouvez recevoir Christ dès maintenant par la foi, au moyen de la prière.

Prier, c’est tout simplement parler à Dieu. Dieu connaît votre cœur, et il est plus soucieux de l’attitude de votre cœur que des mots que vous utilisez. Voici une prière que nous vous suggérons :

Seigneur Jésus, je veux te connaître personnellement. Merci d’être mort sur la croix pour mes péchés. Je t’ouvre la porte de ma vie et je te reçois comme Sauveur et Seigneur. Prends la direction de ma vie. Merci de pardonner mes péchés et de me donner la vie éternelle. Fais de moi la personne que tu veux que je sois.

Cette prière exprime-t-elle le désir de votre coeur? Vous pouvez la prier dès maintenant, et Jésus-Christ viendra dans votre vie comme il l’a promis.

Une vie nouvelle

Si vous avez invité Jésus-Christ à entrer dans votre vie, remerciez souvent Dieu à ce sujet. Remerciez-le également parce que Christ ne vous abandonnera jamais et parce qu’il vous a donné la vie éternelle. Alors que vous en apprenez plus sur votre relation avec Dieu et combien il vous aime, vous vivrez la vie pleinement.

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