Quand les choses ne tournent pas rond
J’aimerais t’inviter à réfléchir un peu au monde dans lequel nous vivons. Dirais-tu, comme moi, que tout ne tourne pas rond sur cette terre? En fait, beaucoup semble mal aller. Malgré les lueurs d’espoir, d’honneur, d’amour et de générosité en ce monde, nous voyons si souvent le mal, l’injustice, la haine et la tristesse régner autour de nous. Avouons-le : en prenant un recul pour constater l’état de ce monde, et même la qualité de notre propre vie, nous pouvons facilement conclure que ce monde ne semble pas être tout ce qu’il devrait être.
Le monde
Le fait que nous constatons si facilement les problèmes en ce monde semble indiquer que nous comparons l’état de ce monde à un idéal dans nos pensées. C’est en comparant la réalité à cet idéal que nous venons à conclure qu’il y a quelque chose qui cloche.
Quelques-uns ont réagi aux atrocités en ce monde en niant l’existence du mal. Mais si c’est facile à exprimer une telle croyance, c’est très difficile de vivre selon elle, comme le dit si bien C. S. Lewis : « Lorsque tu entends un homme dire qu’il ne croit pas vraiment au Mal ou au Bien, tu n’as qu’à attendre quelques minutes pour le voir agir contrairement à sa déclaration. » 1 Savez-vous ce qu’on appelle une personne qui ne sait distinguer entre le bien et le mal? Un sociopathe.2 Évidemment, ce n’est pas logique de réagir à la présence du Mal en niant son existence.
D’autres, en constatant le mal en ce monde, décident de retirer Dieu de l’équation. Mais cela ne semble que multiplier les questions. C.S. Lewis exprime ce dilemme ainsi :
Mon argument contre l’existence de Dieu était que le monde semblait si cruel et injuste. Mais, d’où me venait alors cette idée de justice et d’injustice? Un homme ne peut déclarer une ligne croche que s’il a une idée de ce qu’est une ligne droite. À quoi comparais-je l’univers en disant qu’il était injuste? 3
Éliminer Dieu de l’équation ne vient pas diminuer le mal ni soulager la souffrance. En fait, en éliminant Dieu, nous éliminons toute source d’espoir d’un monde meilleur. Nous éliminons tout Être capable d’entendre nos cris en temps de détresse et d’y répondre. Sans Dieu, la cause première de cet univers demeure vide, impersonnelle, sans amour. Sans Dieu, il n’y a aucun espoir de voir ce monde délivré du mal. Il n’y a qu’un monde voué à la destruction. Nous perdons beaucoup en éliminant Dieu, sans gagner quoi que ce soit.
Notre monde à nous
Tout comme le monde ne semble pas être tout ce qu’il devrait être, notre vie semble laisser à désirer, elle aussi. Chacun de nous, qu’il soit religieux ou non, a établi son propre code moral. Nous avons tous certains standards, une certaine définition de ce qui est bien et de ce qui est mal. As-tu réussi à vivre selon ce code? En d’autres mots, as-tu déjà fait (ou négligé de faire) certaines choses que tu ne voudrais pas voir quelqu’un d’autre faire? S’ils sont honnêtes, la plupart des gens répondraient oui à cette question. Je sais que ma réponse serait oui.
Ainsi, lorsque ce n’est que notre propre code moral que nous tentons de suivre, nous constatons notre incapacité à le faire.
Voici alors une autre question : Les standards de Dieu seraient-ils plus élevés ou moins élevés que les nôtres?
Disons que les parents exigent que leur jeune enfant soit au lit chaque soir, avant 21 h. Un jour, sa gardienne lui dit qu’il peut établir son propre horaire et décider lui-même quand dormir. Selon toi, à quelle heure l’enfant choisira-t-il d’aller se coucher? Avant ou après 21 h? Je crois que nous croyons tous que l’enfant cherchera à rester debout aussi longtemps que possible, sinon à passer une nuit blanche! De la même façon, il me semble évident que tout standard que nous adoptons sera moins élevé que celui établi par Dieu. Et si nous manquons à nos propres standards, combien plus devons-nous manquer aux standards de Dieu!
C’est ce que j’appelle une mauvaise nouvelle : non seulement le monde a-t-il de grands problèmes, mais nous avons tous de grands problèmes!
Je ne veux pas vous décourager, mais à mon avis, les gens religieux ne nous offrent aucune solution au problème. Certains offrent de bons conseils, mais la plupart du temps, ils ne font qu’empirer la situation. Ils disent tous plus ou moins la même chose : Si tu es bon, vraiment bon, tout le temps, peut-être alors pourrais-tu entrer au Paradis. Bien sûr, personne ne peut définir avec précision les critères pour y entrer. À quel point faut-il être bon, au juste? En fait, ces gens religieux n’ont vraiment rien à offrir; ils ne font que s’ériger en juge pour nous dire de mieux faire. Tout ce qu’ils réussissent de faire, c’est de nous rendre plus misérables que jamais. (Peut-être connais-tu de tels types?)
Et puis, il y a Jésus.
Qui est Jésus?
Son message n’était pas du tout comme le message des gens religieux. Son message a toujours été unique. Il nous a tous pointés du doigt pour ensuite se pointer du doigt, en déclarant : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14.6). Il ne se disait pas simplement l’enseignant d’un chemin, mais le chemin lui-même, le seul chemin.
Mais, pour qui se prenait-il au juste?
Jésus est en fait un être unique. Ses affirmations à son propre sujet sont assez hardies. Par exemple, il a déclaré qu’il avait l’autorité de pardonner les péchés aux gens. Il a dit que tous ceux qui croient en lui ont la vie éternelle. Il a même permis à ces disciples de l’adorer. Pour les Juifs de son époque, si tu permettais aux gens de t’adorer, tu méritais la peine capitale, car seul Dieu pouvait être adoré : Jésus se disait Dieu!
Mais Jésus ne s’est pas contenté de simplement affirmer qu’il était Dieu : il l’a prouvé. Il l’a prouvé en vivant une vie parfaite, en accomplissant toutes sortes de miracles, en parlant avec autorité. Les foules qui se réunissaient pour l’entendre ont crié : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil!» et même les gardes qui ont cherché à l’arrêter ont déclaré : «Jamais personne n’a parlé comme lui » (Matthieu 9.33, Jean 7.46).
La confirmation finale de l’identité de Jésus est la plus merveilleuse de toutes. Il est allé à la croix, acceptant librement de subir la punition que méritaient nos péchés, pour qu’en croyant en lui et en choisissant d’unir notre vie à la sienne pour le suivre, nous puissions recevoir la vie éternelle en cadeau. Non pas par nos propres efforts – qui sont voués à l’échec –, mais en accueillant ce don que Dieu offre librement à toute personne qui veut l’accueillir. Jésus n’avait pas besoin de faire cela pour nous, mais il l’a fait par amour. Pour satisfaire à la justice de Dieu tout en manifestant son amour pour nous, Jésus a accepté de payer notre amende, à notre place.
Peut-être avez-vous déjà vu une affiche à un match de football, avec Jean 3.16 inscrit en grandes lettres, ou peut-être l’avez-vous déjà entendu réciter quelque part : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais ait la vie éternelle. » Voilà ce que Dieu vous offre. L’apôtre Paul le dit ainsi : « Dieu démontre son amour envers nous en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous » parce que « tous, nous avons péché et nous sommes privés de la gloire de Dieu » et « le salaire du péché, c’est la mort. » (Romains 5.8, 3.23, 6.23)
Mais c’est quoi, tout ce discours sur le péché?
Nous péchons chaque fois que nous choisissons de nous révolter contre Dieu en désobéissant à sa loi (et ne lui brisant ainsi le cœur). En faisant ainsi, nous manquons à notre vraie raison d’être. Dieu, dans sa justice parfaite, exige la punition du mal. Mais plutôt que de nous faire payer la punition, il l’a payé pour nous, sur la croix, en la personne de son Fils, Jésus. Ensuite, en démonstration de sa puissance sur la mort, Jésus est ressuscité. Parce qu’il vit, nous pouvons vivre en union avec lui. Non pas une vie ordinaire, mais une vie abondante! Avec Jésus, nous découvrons notre vraie raison d’être et atteignons notre plein potentiel.
La bonne nouvelle
Cela peut sembler trop beau pour être vrai. Peut-être cela vous semble beaucoup trop simple. Et si c’était vrai? Et si les histoires que nous trouvons dans le Nouveau Testament étaient vraies? Et si Jésus était vraiment qui il disait être, Dieu fait homme, venu pour nous réconcilier avec son Père (réconciliation nécessaire à cause de notre refus du règne de Dieu dans notre vie)? Ce Dieu fait homme, qui a fait pour nous ce que nous ne pourrions jamais faire pour nous-mêmes… Comment ces faits viendraient-ils transformer notre compréhension de ce monde, notre vie en ce monde? L’auteur Max Lucado essaie d’expliquer toute l’ampleur de ces événements :
Que faire d’une telle personne? Nous louons les hommes qui font le bien. Nous adorons Dieu pour ces grandes œuvres. Mais lorsqu’un homme agit comme Dieu?
Une chose est certaine : nous ne pouvons l’ignorer.
Pourquoi voudrions-nous le faire? Si ces événements se sont vraiment passés, si Jésus a dit vrai, alors, il est Dieu fait homme.
Il se tient là, l’homme le plus important de l’Histoire. Oublions le meilleur joueur de la ligue : il est la ligue entière. Le maître du défilé? Même pas. Personne ne peut partager la rue avec lui. Qui peut se comparer à lui? Les meilleurs d’entre nous ressemblent à des bijoux à un dollar auprès de lui.
L’ignorer? Impossible.
Lui résister? C’est tout aussi difficile. N’avons-nous pas tous besoin d’un Sauveur homme-Dieu? Un Jésus homme-Dieu? Assez près pour que nous puissions le toucher? Assez fort pour que nous puissions nous y fier? Un Sauveur à la porte…
Un Sauveur que des millions ont trouvé irrésistible. Rien ne peut se comparer à « ce bien suprême : la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur » (Philippiens 3.8). Jésus est la récompense que nous offre la foi chrétienne.4
La mauvaise nouvelle, c’est que nous ne pouvons pas nous sauver nous-mêmes. Ce serait comme une personne en train de s’enfoncer dans le sable boulant qui cherche à s’en sortir tout seul. Cela ne fonctionne pas. Nous avons besoin d’aide, quelqu’un qui saura nous retirer de là en nous tendant une corde. C’est ce que Dieu a fait lorsqu’il est venu prendre sur lui-même la punition que nous méritions pour que toute personne qui se confie à lui puisse avoir la vie éternelle. C’est l’Évangile, la bonne nouvelle, la grâce de Dieu : ce ne sont pas nos efforts humains qui nous sauvent. Nous ne sommes sauvés qu’en tenant fermement à Dieu, le seul Être qui peut et qui veut nous sauver, si grande est sa compassion envers nous.
Ta réponse
Ta vie peut être transformée à tout jamais par la grâce de Dieu. Tu n’as qu`a lui faire confiance. Dieu t’aime, et il a déjà tout fait pour toi. Il t’offre le cadeau de la vie éternelle, mais c’est à toi de l’accueillir ou de le refuser. « Certains pourtant l’ont accueilli; ils ont cru en lui. À tous ceux-là, il a accordé le privilège de devenir enfants de Dieu » (Jean 1.12). Accepter le don de Dieu n’a rien à voir avec la religion. Ce n’est pas toi qui te changes et t’améliores. C’est plutôt Dieu qui vient te renouveler, toi, ainsi que sa création entière.
Aujourd’hui, si tu décides de te détourner du mal pour te tourner de tout cœur vers Dieu pour te réconcilier avec lui en accueillant son don de pardon et de vie éternelle par la foi, tu seras sauvé. Cette journée marquera le début d’une nouvelle vie, une vie renouvelée et transformée. Tu commenceras à vivre la vie que Dieu a pour toi, et tu commenceras une relation avec Dieu plus profonde et parfaite que tu pourrais imaginer!
Si tu aimerais prendre cette décision, il suffit de le dire à Dieu en toute sincérité. Voici une prière qui pourrait te servir d’exemple :
Dieu, je sais que j’ai besoin de toi. Seigneur Jésus, je reconnais que je suis pécheur. Merci pour ton sacrifice sur la croix, qui a payé la punition pour mes péchés. Je veux te suivre désormais, car je sais que tu veux le meilleur pour moi. J’accueille ton don gratuit de la vie éternelle en te confiant en ma vie et en te reconnaissant comme mon Sauveur et mon maître. Merci de m’avoir pardonné tous mes péchés et de m’avoir réconcilié avec toi. Amen.
Cette prière exprime-t-elle le désir de ton cœur? Si oui, tu peux t’exprimer ainsi à Dieu en sachant que Jésus viendra vivre e toi, tel qu’il l’a promis.
Si tu as pris cette décision, veuille nous le laisser savoir!
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1. C. S. Lewis; Mere Christianity (New York: HarperCollins Publishers, 1952, 1980), 6. (notre traduction)
2. Gregory Koukl; “Relativism Self-Destructs,” n.p. Cited 12 April 2009. Online : http://www.str.org/site/News2?id=5539&page=NewsArticle (notre traduction)
3. C.S. Lewis; Mere Christianity, 38.(notre traduction)
4. Max Lucado; Next Door Savior (Nashville: W Publishing Group, 2003), 5. (notre traduction)
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