Grandes questions
Presque tout le monde se pose des questions sur Dieu et son rôle dans le monde où nous vivons. Vous-même, peut-être, vous posez-vous certaines de ces questions. Pour vous aider, Michael Horner, philosophe canadien, nous a préparé des réponses aux six questions les plus courantes sur Jésus-Christ et le christianisme. Nous vous donnons ici des réponses brèves. Si vous désirez en savoir plus, nous vous encourageons à lire les livres suggérés ou à contacter une église dans votre quartier qui aime Jésus.
Question 1 : Si Dieu est bon, pourquoi le mal et la souffrance existent-ils?
Personne n’a été capable de démontrer qu’il y a une contradiction entre l’existence du tout-puissant Dieu d’amour et l’existence du mal. Il est toujours possible que Dieu ait une bonne raison, même inconnue, de permettre le mal.
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Tant qu’il est logiquement possible que Dieu ait une bonne raison, il n’y a pas de raison de dire qu’il y ait une contradiction. Dieu a créé le meilleur monde possible, étant donné son dessein principal – qui est de créer des êtres qui pourraient avoir une relation personnelle avec lui.
Un amour véritable doit toutefois être accompagné d’une liberté véritable. Avec la liberté, il fut possible que les créatures libres de Dieu choisissent de ne pas l’aimer. Dieu ne peut forcer personne de l’aimer librement et de faire le bien. Ce serait une contradiction. Une bonne partie, si ce n’est la plupart du mal, est le résultat du choix des hommes – directement ou indirectement.
(Lectures approfondies : “No Easy Answers” par W. L. Craig, Moody Press, 1990)
Question 2 : Jésus est-il Dieu?
Il n’y a que quatre possibilités pour l’identité de Jésus-Christ. Il est soit une légende, soit un menteur, soit un insensé ou il est Seigneur et Dieu. Il n’y a pas beaucoup de chances que les affirmations de Jésus soient une légende. Il n’y avait tout simplement pas assez de temps pour qu’une légende se forme sur l’histoire qui s’est vraiment passée. Si les déclarations que Jésus a fait à son sujet avaient été légendaires, alors les opposants juifs de l’époque auraient sûrement prétendu que ces déclarations étaient fausses. À l’inverse des sceptiques modernes, les rabbins n’ont apparemment jamais démenti que Jésus ait fait de telles déclarations sur lui-même. Au lieu de cela, ils le traitèrent de menteur.
Jésus se considérait divin. Selon les différents Évangiles, Jésus croyait qu’il avait le pouvoir de faire des miracles et le pouvoir de pardonner les péchés. Il a même déclaré : « Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10.30).
Puisque Jésus affirmait être Dieu, ses déclarations sont soit fausses, soit vraies. Si elles étaient fausses, il devait être un menteur trompant sciemment les foules. Ou alors il était un insensé qui croyait sincèrement être Dieu alors qu’en réalité, il n’était qu’un homme.
La moralité de Jésus et le fait qu’il était prêt à mourir pour avoir déclaré qu’il était Dieu ont convaincu la plupart des gens qu’il n’était pas un menteur. L’humilité de Jésus et son amour désintéressé, sa façon de parler avec intelligence aux foules et son étonnante maîtrise de soi durant sa souffrance physique et émotionnelle due à la trahison et à la crucifixion, tous ces éléments indiquent qu’il était en contact avec la réalité. Jésus n’était pas un insensé.
Puisque les preuves sont là qu’il n’était ni un menteur ni un insensé, alors il ne reste qu’une solution : ce qu’il disait était donc vrai. Jésus est Seigneur et Dieu. Et cette conclusion est de plus renforcée par la preuve remarquable que Jésus est ressuscité des morts.
(Lecture approfondie : “Knowing the Truth About the Resurrection” par W. L. Craig, Servant Books, 1988)
Question 3 : Toutes les religions mènent-elles à Dieu?
Toutes les religions ne sont pas les mêmes. Certaines croyances telles que le concept de Dieu et du bien et du mal diffèrent tellement entre certaines religions qu’elles finissent par se contredire. C’est pourquoi elles ne peuvent toutes être vraies et donc mener à Dieu.
Est-ce intolérant de dire qu’une religion est vraie? La vérité est de par sa nature exclusive et ne tolère pas l’erreur. Penser ou déclarer qu’un autre point de vue est faux n’est pas de l’intolérance; la tolérance implique un désaccord. La vraie tolérance accepte le droit des autres à avoir une croyance différente sans qu’il y ait une menace de violence.
Toutes les religions ne peuvent pas mener à Dieu parce qu’elles se contredisent les unes les autres. Ce n’est pas intolérant de la part des chrétiens de dire que Jésus est le seul chemin à Dieu.
(Lecture approfondie : “The Gospel in a Pluralist Society” par Leslie Newbegin, Eerdman’s, 1989)
Question 4 : Qu’adviendra-t-il aux gens qui n’auront jamais entendu parler de Jésus?
Bien que la Bible ne nous donne pas de réponse complète à cette question, elle nous dit que Dieu « jugera le monde avec justice, et les peuples avec équité » (Psaume 98.9). D
Dieu s’est révélé à tout le monde au travers de la création qui nous entoure et par le sens inné du bien et du mal. Chacun en connaît suffisamment sur Dieu pour qu’il puisse dire que nous sommes« inexcusables » (Romains 1.20). C’est à cause de cette suppression, cette distorsion et ce rejet de la vraie connaissance de Dieu, et à cause de la violation des lois de Dieu qui les accompagne, que nous sommes condamnés.
Ce n’est qu’en nous soumettant complètement à la miséricorde de Dieu et en ne comptant sur aucune de nos actions – religieuses ou autres – pour nous justifier devant Dieu que nous pouvons être sauvés.
Question 5 : Qu’en est-il de toutes les guerres qui ont été proclamées au nom du christianisme?
Vous ne pouvez pas juger l’enseignement et la vérité d’une religion par la conduite des gens qui n’en suivent pas les préceptes. Certains essayent de jeter le discrédit sur le christianisme en mettant en évidence les méfaits commis par des chrétiens qui ne suivaient pas l’enseignement de Jésus-Christ ou par des gens qui n’étaient même pas de véritables chrétiens. Le standard par lequel on se doit de juger le christianisme, c’est l’enseignement de Jésus-Christ.
Le christianisme a eu un impact incroyablement positif sur le monde. Beaucoup de pionniers de la science moderne furent des chrétiens.
Le renouveau chrétien du milieu du 19e siècle a déclenché un essor formidable de réformes sociales touchant à l’esclavage, au statut des femmes et les pauvres. De nombreuses organisations missionnaires et philanthropiques virent le jour à cette époque-là : l’Armée du Salut, la Croix-Rouge, YMCA.
Question 6 : Le bien et le mal existent-ils vraiment?
Il est à la mode de dire que ce qui est vrai pour quelqu’un n’est pas forcément vrai pour quelqu’un d’autre. Il est facile de dire qu’il n’y a pas de principes moraux absolus, mais il est beaucoup plus difficile de vivre comme s’il n’y en avait pas du tout. Les jugements que nous rendons lorsque les gens sont maltraités sont révélateurs de ce que nous croyons en matière de morale, qu’importe ce que nous disons croire.
Nous croyons que c’était mal d’un point de vue moral que les nazis ont fait des expériences médicales sur les Juifs. Nous ne croyons pas seulement que c’était mal, nous croyons aussi que tout un chacun devrait croire que c’était mal. Si ces actions n’étaient pas réellement mauvaises, alors notre sens du mal ne serait qu’une illusion.
Mais qu’est-ce qui est le plus probable? Notre sens du bien et du mal est-il une illusion? Ou existe-t-il un principe moral objectif qui condamne le meurtre des Juifs?
Les chrétiens croient que Dieu est la source et le fondement de ces principes moraux objectifs.