Angoissé pour rien
L’article suivant est la transcription d’une entrevue effectuée lors d’une émission de radio basée sur un article publié auparavant dans un magazine par l’auteur.
Qu’est-ce qui vous rend anxieux? De quoi vous inquiétez-vous? De vos finances? Des problèmes au travail? D’arriver à l’heure à votre rendez-vous d’aujourd’hui? Peut-être de votre famille ou de votre santé?
Il semble que l’anxiété soit partout de nos jours.
L’existence a-t-elle un sens?
« La mort, c’est la seule joie, la seule libération. » « Contrairement à ce qu’on croit, il n’y a aucun espoir. » Ces déclarations anonymes parues dans un journal d’université et écrites sur le tableau d’une classe exposent ce que les psychologues appellent « l’angoisse existentielle », l’anxiété causée par la frustration de croire que notre existence est dépourvue de sens.
À la recherche du bonheur durable? Découvrir la voie de la joie Des questions au sujet de Dieu? Parler avec un mentor
Lorsque j’étais étudiant à l’université de Duke, j’ai écrit une dissertation pour une classe de psychologie qui examinait la question de la thérapie biblique en tant que solution à l’anxiété. J’avais découvert la foi pour la première fois et je me suis rendu compte qu’elle m’apportait la tranquillité d’esprit. Alors que j’étudiais la psychologie, j’étais fasciné de voir que les désordres psychologiques complexes étaient dûs la plupart du temps à de simples problèmes tels que l’anxiété — problèmes auxquels la foi offre des solutions pratiques.
J’ai envoyé une copie de ma dissertation à l’auteur de notre livre de cours, psychologue éminent de l’université de Californie (UCLA). Un mois plus tard, il m’a répondu en disant qu’il aimait ce que j’avais écrit et me demandait la permission de me citer dans le texte sur lequel il travaillait.
Les bras m’en sont tombés. Je les ai bien vite ramassés pour lui répondre « Certainement! » En fait, la première chose que j’ai faite a été d’envoyer une copie de ce message à mes parents qui vivaient à Miami pour les rassurer : du fait que je participais à un groupe chrétien du campus, ils commençaient à se demander si je n’avais pas touché le fond.
La réponse faite à mon article par ce professeur montrait que les principes qu’il contient — et qui n’ont absolument rien d’original avec moi — possédaient un caractère à la fois académiquement et personnellement pertinent.
L’anxiété a des causes multiples, dont les troubles émotionnels, le manque d’amitié, l’absence de motivation, la mauvaise alimentation, le manque d’exercice et le déséquilibre chimique ou hormonal. Dans ce court essai, nous allons nous limiter à trois causes possibles : la culpabilité, la peur et le manque d’amis. Et nous allons offrir une solution pour chaque cause qui peut vraiment transformer notre vie. Vous sentez-vous coupable ces derniers temps? Étudions tout d’abord la culpabilité, une cause significative de l’anxiété.
Coupable ou non coupable?
La culpabilité peut vous rendre anxieux. Qu’est-ce qui fait que vous vous sentez coupable? Vous vous mettez en colère facilement? Vous cachez la vérité? Peut-être vous volez-vous les fournitures de bureau de votre employeur? Déclarez-vous de faux revenus aux impôts? Trompez-vous votre conjoint?
Certains psychologues déclarent que les sentiments de culpabilité sont dus à des conflits personnels que l’individu n’a pas résolus ou à des codes de morale dépassés. Si c‘était le cas, il suffirait de reconnaître les problèmes qu’on a vécus par le passé ou de se détacher de ces codes de morale.
Bien sûr, les problèmes du passé nous affectent. Et nombreux sont ceux qui suivent des codes de conduite bien trop rigides. Mais devrait-on aussi envisager l’éventualité que parfois (et même souvent), certains se sentent coupables parce qu’ils le sont?
Reconnaître qu’on a tort se révèle parfois difficile. Vous avez peut-être entendu parler de cet écrivain qui a demandé à son éditeur despotique s’il avait déjà eu tort. « Oui, avait répondu l’éditeur. J’ai eu tort une fois. C’est quand je pensais avoir tort alors que j’avais raison. »
O.H. Mower, psychologue à l’université de l’Illinois, a révélé le dilemme fréquent qui se manifeste chez les gens qui essaient de faire face à leurs propres limitations :
Ici, une fois de plus, on rencontre une difficulté, parce que les êtres humains ne changent pas de façon radicale tant qu’ils ne reconnaissent pas leurs défauts, mais il est difficile pour quelqu’un de pouvoir le faire à moins que cette personne n’ait « déjà changé ». En d’autres termes, la réalisation dans son intégralité de l’inutilité profonde est une « insulte » sévère à l’égo, et il faut se trouver une nouvelle force pour pouvoir l’endurer.
Une perspective biblique offre une nouvelle solution. Le Dieu de la Bible aime les hommes et désire leur bonheur. Il nous arrive tous d’y manquer parfois, à cause d’actions mauvaises ou d’attitudes malsaines, et nous passons complètement à côté de ce qu’il attend de nous. L’une des personnes qui ont suivi Jésus soulignait ce que l’on considérait comme la solution de Dieu : « Dieu a créé le Christ, qui n’a jamais péché, pour être l’offrande de nos péchés, afin de pouvoir nous racheter auprès de Dieu par le Christ » (I Corinthiens 5.21).
Si je recevais une amende que je ne pouvais pas payer, vous pourriez proposer de la payer à ma place. De la même manière, le Christ a payé la dette de nos péchés par sa mort sur la croix. Il nous offre une nouvelle vie lorsque l’on se fit à lui pour ce pardon. Lorsqu’on se sent coupable, on peut avouer nos péchés à Dieu sachant qu’il nous pardonnera (1 Jean 1.9).
Demandez à un coupable : se faire pardonner est quelque chose de merveilleux. Et le pardon total — être libéré de la culpabilité — que Jésus nous offre est gratuit.
La peur est une autre cause de l’anxiété. Étudions cela de plus près.
Quelle est notre plus grande peur?
De quoi avons-nous le plus peur? De la confrontation? De la perte d’argent ou de l’abandon? La nuque, les épaules et l’estomac sont tendus. Le cœur bat à toute vitesse. La bouche devient sèche et la respiration s’accélère. L’anxiété est en train de frapper.
La peur de la mort est probablement la plus grande peur de l’humanité. Pendant mes études, l’étudiant qui vivait dans la chambre voisine a été frappé par la foudre et en est mort. Toute la résidence étudiante était en état de choc. « Qu’est-ce que ça signifie, si la vie peut nous être arrachée en un instant? » avait demandé mon ami.
Si vous ne pouvez pas répondre à la question, « Que se passe-t-il quand on meurt? », vous devenez alors anxieux.
La peur due aux circonstances — qu’elles soient triviales ou traumatiques — apporte aussi l’anxiété. Une fois, lors d’une convention de vente de livres, ma femme et moi avions passé une journée épuisante debout à promouvoir un nouveau livre. Tard dans la soirée, une fois que la foule présente à la réception n’était plus composée que des auteurs et éditeurs, nous nous sommes retrouvés à discuter avec un petit groupe. Je me suis absenté quelques instants pour régler une question.
Lorsque j’ai rejoint le cercle de la conversation, j’ai marché vers ma femme et j’ai commencé à lui masser doucement les épaules. Comme elle avait l’air d’apprécier, j’ai commencé à glisser mes mains sur ses hanches. À ce moment-là, j’ai levé les yeux vers les personnes qui se tenaient en face de moi et j’ai vu… mon épouse. Ce n’était pas la bonne femme que je tenais dans mes bras!
À ce moment-là, j’ai compris ce qu’est vraiment la peur. La peur due aux circonstances. Même la peur de la mort.
Existe-t-il une solution à la peur? Jésus de Nazareth a dit qu’il pouvait remplacer la peur par la paix : « Je pars en vous laissant un présent, » a-t-il dit à ses apôtres, « la paix d’esprit et de cœur. Et cette paix que je vous donne n’est pas comme la paix que le monde donne. N’ayez donc ni crainte ni peur » (Jean 14.27).
Pour la peur de la mort, il a donné la vie éternelle. Il a dit à un disciple préoccupé, « Je suis la résurrection et la vie. Ceux qui croient en moi… reçoivent la vie éternelle… et jamais ne périront » (Jean 11.25)
La foi peut aider à alléger la peur due aux circonstances. Savoir que je suis entre les mains de Dieu m’aide à rester calme.
Ou plutôt devrais-je dire plus calme. Ma vie n’est pas sans peur. Cela me rend anxieux de parler d’anxiété! J’ai peur à cause d’un projet important, d’une date butoir ou d’une relation difficile. Avoir Dieu comme ami n’a pas éliminé la peur, mais lorsque la peur est là, je sais à qui je peux me raccrocher.
En parlant d’amitié, l’absence de celle-ci peut également vous rendre anxieux. C’est ce que l’on va voir maintenant.
Un coup de main de la part de vos amis
William Glasser, psychiatre, montre que nous avons deux besoins fondamentaux : le besoin d’aimer et d’être aimé, et le besoin de se sentir estimé par soi-même et par les autres. Afin de satisfaire ces besoins, il recommande de développer une amitié très proche avec une autre personne qui nous accepte, mais qui sache aussi nous faire face lorsqu’on agit de façon irresponsable.
Nous avons tous besoin d’amis proches.
En 1996, après vingt ans de mariage, ma femme, que j’aime énormément et que je continue à respecter, a demandé le divorce. Certains collègues en qui j’avais confiance m’ont tourné le dos. J’avais un signe de cancer potentiel (ce n’était finalement que des calculs rénaux, mais ce n’était pas une partie de plaisir).
Le divorce fait mal. Imaginez la souffrance qu’apporte la pire prise de bec que vous ayez eue avec un ami ou votre conjoint, multipliée par des milliards. C’était comme si une laboureuse émotionnelle me déchiquetait de l’intérieur. J’ai pleuré à torrents.
Au beau milieu de ma souffrance, quelques merveilleux amis m’ont tenu la main. Ils m’invitaient à diner ou à aller voir un événement sportif. Ils écoutaient. Ils appelaient pour savoir comment j’allais. Ils priaient pour moi. Ils se sont assis avec moi à la cour pendant le jugement. J’ai appris ce que la vraie amitié signifie. Ils m’ont aidé à survivre cette tragédie et à rebondir. Je leur en suis éternellement reconnaissant.
Les bons amis sont très importants. Mais l’amitié humaine, si indispensable qu’elle soit, n’est cependant pas infaillible. Les gens peuvent nous laisser tomber et faire des erreurs de jugement. Le meilleur thérapeute ne serait-il pas celui qui va de pair avec notre créateur? Les documents bibliques disent que Dieu est « fidèle et juste » (1 Jean 1.8-9). Il ne nous laisse jamais tomber et nous donne toujours le meilleur conseil. Il nous aime, il nous aime tellement qu’il a envoyé son fils mourir pour nous.
Paul, ancien écrivain et orateur productif, a écrit sur les profondeurs de l’amour de Dieu :
Je suis convaincu que rien ne peut nous séparer de son amour. La mort ne peut pas, et la vie non plus… Nos peurs d’aujourd’hui, nos inquiétudes du lendemain, et même les pouvoirs de l’enfer ne peuvent nous éloigner de l’amour de Dieu. Que l’on soit dans les plus hauts cieux ou dans les plus profonds océans, rien dans tout ce qui est créé ne pourra jamais nous séparer de l’amour de Dieu qui est révélé dans Jésus Christ notre Seigneur » (Romains 8.39).
Ne serait-ce pas super d’avoir un ami comme ça?
La foi en Dieu peut aider à guérir les causes de l’anxiété comme la culpabilité, la peur, et le manque d’amis. Mais se pourrait-il que la foi ne soit qu’une astuce psychologique?
Le christianisme n’est-il qu’une astuce psychologique?
Dans cet article, j’ai affirmé que Dieu peut guérir plusieurs causes d’anxiété comme la culpabilité, la peur et le manque d’amis. Vous vous demandez sûrement, « et donc? La foi chrétienne ne pourrait être qu’une astuce psychologique. »
Sigmund Freud enseignait que la foi chrétienne n’était qu’une simple illusion causée par le désir d’accomplissement personnel, un conte de fées inventé par des humains qui désiraient satisfaire leurs besoins émotionnels pour se sentir en sécurité.
Croire en Jésus, est-ce une illusion? Examinons les trois problèmes suivants :
1. Premièrement, examinez l’objet de la foi chrétienne. Quelque peu sceptique, j’ai été surpris d’apprendre que la preuve de la déité de Jésus, sa résurrection, et les prophéties qu’il a accomplies sont des éléments importants qui vont dans le sens de la réalité de ses paroles. Le fait que la foi chrétienne puisse être décrite en termes psychologiques n’annule pas sa dimension valide. Étudiez l’objet de n’importe quelle foi. Si l’objet est valide, on peut s’attendre à ce que la foi possède des bénéfices pratiques.
2. Deuxièmement, la personnalité humaine seule ne peut pas expliquer tous les comportements liés à la foi. Nos personnalités possèdent l’intellect, l’émotion et la volonté. De nombreux psychologues pensent que l’on ne peut pas contrôler entièrement ses émotions. Il est aussi peu probable que l’intellect contrôle entièrement nos émotions. Pourtant, de nombreux disciples de Jésus ont souffert de l’humiliation, des coups, de la torture, de la cruauté et de la mort, mais ont aimé leurs ennemis et pardonné à leurs bourreaux. Il semble qu’il y ait quelque chose qui aille bien au-delà de la personnalité humaine.
3. Troisièmement, le livre dans lequel les solutions à l’anxiété sont proposées par Jésus contient un nombre inhabituel de faits certifiés. Écrit sur une période de 1500 ans, en trois langues et par 40 auteurs différents (dont on n’a jamais rencontré la plupart), le document biblique est cohérent, structuré de façon consistante et démontre une exactitude historique. Terminée il y a plus de 1900 ans, la Bible apporte toujours à des millions de gens une thérapie qui fonctionne. Un livre d’une telle exactitude mérite de s’y intéresser de plus près.
Cet article sur l’anxiété est à l’origine une dissertation que l’auteur de notre livre de cours a trouvée intrigante. Ce professeur m’a confié qu’il manquait de paix intérieure et qu’il souhaitait connaître Dieu personnellement. Je lui ai montré une liste simple qui contient quatre points importants et il a invité Jésus à le pardonner et à être son ami. Un académique reconnu mondialement s’est lié d’amitié avec, si vous le permettez, le plus grand des psychologues.
L’anxiété touche des millions d’entre nous. Dieu nous offre la vraie paix. Cela vaut-il la peine d’y penser? Vous trouvez la paix et la joie dans des périodes mouvementées en vous reposant sur les promesses du Christ et en commençant une relation personnelle avec lui.
Jésus a dit, « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point » (Jean 14.27). Lorsqu’on a une relation personnelle avec Jésus Christ, on pourra sentir que sa paix est dans nos vies. On peut connaître cette paix aujourd’hui.
Vous pouvez connaître la paix et l’espoir ce soir.
Il y a un vers dans un hymne ancien qui dit « Que la paix soit dans le monde et qu’elle commence avec moi ». Qu’elle soit la paix à l’échelle du monde ou la paix dans son propre cœur, cela peut commencer avec vous dès maintenant. Jean 3.16 nous dit que Dieu nous aime tellement qu’il a envoyé Jésus, son fils unique, mourir sur la croix pour que tous ceux qui croient en lui reçoivent la vie éternelle.
Vous pouvez recevoir le Christ dès maintenant en recevant la foi par la prière. Prier, c’est tout simplement parler à Dieu. Dieu connaît votre cœur et ne se soucie pas des mots que vous utilisez parce qu’il suit l’attitude de votre cœur. Voici une suggestion de prière :
Seigneur, j’ai besoin de toi plus que jamais. Je veux trouver la paix en moi. C’est avec le cœur brisé et dans la souffrance que je me tourne vers toi. Jésus, je te demande de pardonner mes péchés et de me donner la paix et le réconfort. Je t’ouvre la porte de ma vie et je mets ma confiance en toi.
Si vous exprimez sincèrement cette prière à Dieu, vous saurez alors que vous avez une relation personnelle avec lui. Il sera votre réconfort dans cette période mouvementée. Dieu nous promet « la paix au-delà de l’entendement », en d’autres termes la paix dans un monde qui n’a pas de sens. Vous pouvez connaître la paix et l’espoir lorsque votre monde est dans le chaos. Dieu ne changera pas. Jamais.
traduit de l’anglais par Sophie Meunier
Avoir confiance en soi devant un public
Depuis plus d’une semaine, je ne dors plus…
Je suis en 1ère année de medecine et je ne sais pas si c’est la cause de mon stress
Je cherche constamment un signe de Dieu pour qu’il puisse me donner la paix
Mais jour après jour, la fatigue, les crises de panique et l’épuisement s’intensifie…
Je n’arrive même plus à profiter de mes journées, sachant que je dois travailler tous les jours mes cours
Je me sens complètement abandonnée et si vulnérable
Je voudrais savoir quelle attitude dois je adoptée?