Jeune femme minceFaim de vie et de beauté

Déjà toute jeune, je voulais être populaire. Enfant, j’avais beaucoup d’amis et je me sentais bien dans ma peau. Je me sentais très proche de ma famille. Puis, à l’âge de onze ans, mon monde paisible se transforma en une souffrance confuse. J’ai été la victime d’abus sexuels par un lointain parent. Mon petit frère mourut. Et notre famille déménagea dans une autre province.

Ces évènements eurent pour effet que je me suis mise à me sentir mal dans ma peau. J’avais peur de parler de l’abus à mes parents. J’avais peur de déranger des relations “paisibles” et je justifiais ainsi mon silence – les choses n’étaient pas si graves, me disais-je.

Bien que je faisais partie des gens “in”, mon amour propre était en train de vaciller au moment où j’ai commencé à aller à l’école secondaire. Jusqu’au point où j’ai demandé à un garçon que je connaissais d’être un peu cru et de me dire honnêtement s’il me fallait perdre un peu de poids. Il m’a répondu: “Un ou deux kilos, ça serait bien.”

J’ai perdu trois kilos en un rien de temps et je me suis sentie vraiment bien. Je me suis dit que si cela me faisait sentir si bien, alors encore trois kilos de moins ne pourraient être que mieux. Plus je perdais du poids, plus je devenais populaire, j’avais des amis, des petits amis – tout ce dont j’avais très envie. Je me suis mise à assimiler l’amour à la minceur.

J’ai fini par être obsédée par la perfection et je ne me permettais pas d’obtenir moins que des très-bien en classe. Je faisais de l’exercice tous les jours, je courais, je faisais des abdominaux et de l’aérobic pour me débarrasser de toutes les calories que j’avais pu manger.

Je devins désespérée . . . à essayer d’étudier suffisamment, à faire suffisamment d’exercice et à devenir suffisamment mince.

Puis j’ai rencontré Cam, une personne merveilleuse que j’avais connu à l’église où il m’apparaissait être un bel homme, avec de l’humour et du charme. Cam aimait Dieu et voulait que tout le monde soit aussi passionné de Dieu que lui.

Un dimanche matin, alors que Cam et ma famille étaient à l’église, j’étais seule et face-à-face avec moi-même. Pendant que j’écrivais, je pleurais et je suppliais Dieu pour qu’il m’aide. J’ai demandé à des amis de prier pour que je puisse enfin connaître la vérité.

J’apprécie maintenant la paix qui provient de savoir que le véritable amour n’est pas gagné en ayant un corps parfait et une vie parfaitement organisée. Alors que je pensais qu’amour voulait dire minceur, maintenant je sais que les véritables amour et sécurité viennent d’une relation avec Dieu.

On dit souvent : “Anorexique un jour, anorexique toujours.” Je me bats toujours contre des sentiments de “grosseur”. La différence c’est que maintenant je suis armée pour les combattre. Jésus-Christ remplit le vide de ma vie que je me suis évertuée à remplir toute seule pendant si longtemps. Son amour et Son acceptation répondent à mes besoins et me donnent des forces.

Qu’en est-il de vous ? Avez-vous des problèmes d’amour propre? Êtes-vous à la recherche d’un amour sans condition? Cela existe!

Article complet : http://pouvoirdechanger.com/decouvrir/foi/karens

Print


Tu as envie d’en savoir plus sur Jésus et ce que ça change de connecter avec Dieu? Rends-toi à la section Dieu.

 

Courriel Imprimer Commentaires