Un amour de garçon
On entendait des cris perçants et le bruit sourd de noix de coco frappant le mur. De la chambre de Mamie où mon frère et moi étions supposés dormir, nous entendions la querelle d’ivrognes entre ma mère et ma tante. Après avoir esquivé les noix de coco, ma mère s’est retrouvé menacée par un couteau que ma tante brandissait. Maman s’est réfugiée derrière une porte fermée à clef. Cela n’empêchait pas les insultes de voler.
Dehors, des épais flocons de neige flottaient dans le ciel silencieux de cette nuit de Noël. « Paix sur la terre », avaient chanté les anges 2000 ans auparavant. Mais je ne les croyais pas, allongée là terrorisée, ma tête enfouie dans un oreiller.
Cette nuit-là, nous avions d’abord été à l’église. Ma famille s’était agenouillée en silence, comme si la paix était presque possible. De la crèche grandeur nature, un bébé Jésus en porcelaine arborait un sourire peint tout à fait serein. Mais l’haleine de ma mère me disait que l’alcool courraient déjà dans ses veines. Le sourire saint du bébé Jésus n’aurait pas pu empêcher ce qui se passa cette nuit-là. Ce n’était qu’une poupée inanimée dans sa crèche en bois.
Et c’était comme cela, un affreux Noël après l’autre. Tous les accessoires étaient en place : les jouets, la dinde, l’arbre de Noël. Mais sans jamais faillir, quelques verres de trop alimentaient les querelles de familles et ruinaient notre Noël.
Plus tard, j’ai déménagé loin de la maison, je me suis mariée et j’ai eu une fille. Chaque année, je me jurais de n’avoir qu’une simple célébration, le Noël parfait que je n’avais jamais eu enfant. Mais bien que l’alcool et la violence ne gâchaient plus mes Noëls, la fièvre de cette période de fêtes dérangeaient encore la paix. Je me retrouvait le 24 décembre courir d’un magasin à l’autre, à acheter des cadeaux dont personne n’avait besoin, ma frénésie difficilement apaisée par les chants de Noël qui s’échappaient des haut-parleurs. En janvier, j’envoyais encore des cartes de vœux gribouillées – achetées en solde – à ces chers et distants amis et membres de famille.
« Oh! non. Pas encore! » gémissais-je à l’approche de Noël. Alors, l’année dernière, j’ai été ravie de découvrir que j’allais accoucher en décembre. C’était l’excuse idéale pour éviter Noël avec les cadeaux, les cartes et autres obligations de la saison.
Comme prévu, mon fils Gabriel est né le 13 décembre. Mais au lieu de me faire éviter Noël comme je l’espérais, mon petit garçon m’y a transporté en plein cœur.
C’est arrivé pendant la veillée de Noël, alors que ma famille était venu écouter le spectacle musical des enfants de notre église.
Assise dans l’obscurité, Gabriel sur mes genoux, je regardais se dérouler l’histoire familière. « C’est complet, » disait à Marie et Joseph l’hôtelier de Bethléem. Les voyageurs fatigués trouvèrent refuge dans une étable, juste à temps pour que Marie donne naissance à un garçon – le Fils de Dieu.
Les enfants sur l’estrade se bousculaient autour de Marie en chantant avec exubérance, pendant qu’elle berçait une poupée en plastic emmaillotée d’un lange. « J’aurais du leur prêter mon bébé, » pensais-je négligemment. Et tout d’un coup il me vint à l’esprit que le fils jésus de Maries avait été un bébé comme celui que je tenais dans mes bras.
Tout d’un coup, le bébé Jésus devint vivant pour moi. Adieu la poupée en plastique. Adieu les jésus de porcelaine de mon enfance. Il n’était plus un visage bien peint au halo lumineux, avec une complexion de pêche et un sourire stupide, mais un vrai bébé – doux, petit, au regard flou et à la peau ridée. Un bébé qui avait besoin d’être allaité, changé, bercé et embrassé.
C’était époustouflant ! Dieu était devenu un être humain. Il avait quitté la magnificence des cieux pour une crèche transformée en lit dans une étable pleine de foin et de fumier. Il s’est rendu vulnérable afin que tout le monde puisse savoir que Dieu n’est ni trop éminent, ni trop distant pour être touché par l’amour humain.
Alors que la pièce se terminait, j’ai compris que Noël était une invitation du bébé Jésus à l’aimer du fond de mon cœur d’être humain imparfait, de la même manière que j’aimais mon Gabriel.
Les spectateur applaudirent et les lumières s’allumèrent. Les gens s’en allaient lentement. Et avant que je les suivent, j’ai donné un baiser heureux à Gabriel.
Mon petit gars qui portait un nom d’ange. Il m’a aidé à trouvé l’essence de Noël et à comprendre que le bébé dans la crèche était bien réel. Cette nuit-là, la paix que j’avais recherchée depuis toujours emplissait mon cœur.
Dieu désire être la force de changement de notre vie. Il veut nous aider à nous sentir mieux à propos de nous-même, plus excitée face au futur, plus reconnaissante pour nos êtres chers et plus enthousiaste dans notre foi.
Si vous recherchez une solution au chaos de la vie, demandez à Dieu d’être la force dont vous avez besoin pour être plus confiante en vous-même, en meilleure harmonie avec ceux qui vous sont chers et plus efficace dans votre travail. Pourquoi ne pas faire cette simple prière et, par la foi, inviter Dieu à vous remplir de Son Esprit?
Cher Père, j’ai besoin de toi. Je reconnais que j’ai péché contre toi en dirigeant ma vie comme je l’entends. Je te remercie d’avoir pardonné mes péchés par la mort de Christ sur la croix. J’invite maintenant Christ à reprendre sa place sur le trône de ma vie. Par la foi, je te demande de me remplir de ton Esprit Saint selon ton commandement et ta promesse qui se trouvent dans ta Parole. Je prie ceci dans le nom de Jésus. Comme expression de ma confiance, je te remercie d’avoir repris la direction de ma vie et de me remplir du Saint-Esprit. Amen.
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