Chaque année, juste avant Noël, quelqu’un vient cogner à la porte : c’est la guignolée, une tradition qui remonte de loin, une collecte de denrées et de fonds qui permet aux plus pauvres de participer pleinement aux Fêtes.
C’est une façon tout à fait québécoise de vivre l’entraide en communauté.
L’entraide a joué un rôle important dans l’histoire de notre pays.
Dernièrement, je constate de nouveau qu’il y a une chose qu’il est en mon pouvoir de faire qui influence la qualité de ma vie plus que toute autre chose. Chaque jour, je peux choisir les pensées que je vais entretenir.
Ce n’est pas là un nouveau principe. Il y a près de 2000 ans, un de mes auteurs préférés, Paul, a dit ceci : « Enfin, frères, nourrissez vos pensées de tout ce qui est vrai, noble, juste, pur, digne d'amour ou d'approbation, de tout ce qui mérite respect et louange.[i] » Ailleurs, ce même auteur dit ceci : « Et nous tous qui, le visage découvert, contemplons, comme dans un miroir, la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en son image dans une gloire dont l'éclat ne cesse de grandir. C'est là l'œuvre du Seigneur, c'est-à-dire de l'Esprit.[ii] »
Existe-t-il un être plus vrai, noble, juste, pur, digne d’amour et d’approbation, digne de respect et de louange que Dieu? Pouvons-nous trouver une personne plus parfaite que Jésus à contempler?
Jésus nous dit qu’il est venu faire de nous de nouvelles personnes capables de refléter de nouveau l’image de Dieu. Ici, Paul nous dit que c’est en contemplant Jésus dans toute sa gloire que nous devenons de plus en plus comme lui, par l’œuvre de son Esprit.
Cet été, j’ai voulu apprendre à tourner mes pensées plus constamment vers Jésus.
Pour m’aider à faire cela, j’ai consacré plus de temps à la lecture, l’étude et la méditation de sa Parole dans le but précis de fixer mes yeux sur Jésus, en invitant l’Esprit à me parler et à me changer.
Je ne saurais vous décrire toute la joie que j’ai trouvée et que je continue à trouver à réfléchir longuement à l’amour infini de Jésus pour moi, à sa présence puissante en moi et à la destinée inouïe qui m’attend dans l’éternité grâce à lui.
Je veux continuer de me nourrir longuement de sa Parole et de son Esprit. Je veux continuer de garder les yeux fixés sur lui et de l’inviter à m’accompagner tout au long de ma journée.
Aimeriez-vous aussi le faire? Il vous attend.
Cet été, une foule de personnes se sont tenues dehors pendant des heures dans l’espoir de voir le Prince William, Kate et leur bébé, ne serait-ce que pour quelques minutes. Lorsque cela vient à notre Roi, nous n’avons pas à nous contenter de quelques instants en sa présence. Il nous invite à nous approcher avec confiance de son trône de grâce[iii], de nous asseoir avec lui dans les lieux célestes[iv] pour le connaître de plus en plus profondément, chaque jour de notre vie.
Dans le contexte rural, cela se vivait quotidiennement. Il y avait en premier lieu l’entraide en famille : les tantes, les oncles, les frères et les sœurs, solidaires, veillant les uns sur les autres. Ensuite, il y avait l’entraide réciproque entre voisins. En dernier lieu, si les deux premiers modes ne suffisaient pas, il y avait l’aide paroissiale.
Aujourd’hui, surtout en contexte urbain, une telle entraide spontanée se fait plus rare et plus complexe.
Parfois, nous vivons loin de notre famille.
Parfois, nous ne connaissons pas nos voisins.
Parfois, nous ne faisons partie d’aucune communauté.
Parfois, nous nous retrouvons seuls, isolés.
Mais même en milieu urbain, de multiples occasions de participer à la vie en communauté se présentent à nous. Même si nous ne connaissons personne qui a besoin d’aide, nous pouvons offrir des denrées aux banques alimentaires, des vêtements d’hiver aux sans-abri, des fonds aux maisons d’hébergement. Nous pouvons rendre visite aux gens dans les hôpitaux et les foyers d’accueil. Nous pouvons nous offrir comme bénévoles à ces organismes qui œuvrent si souvent dans l’ombre le reste de l’année. Nous pouvons travailler en groupe pour organiser des activités de collectes de fonds, comme les médias le font chaque année avec leur grande guignolée.
Nous sommes héritiers d’une longue et belle tradition d’entraide…
Continuons la tradition… Découvrons de nouvelles façons de la vivre… Nous en sortons tous gagnants!