Mon mari me bat; que faire?
Mon mari est possessif avec sa famille. Quand sa famille est là, il agit toujours différemment. Il veut leur donner de l’argent alors qu’il nous ignore, les enfants et moi. Il m’a battue et bousculée parce que je n’avais pas pu maîtriser ma colère et que j’avais mal parlé d’eux. J’ai maintenant la main droite fracturée. Je ne sais même pas s’il m’aime encore.
Réponse: Vous êtes victime de violence conjugale et vous avez besoin d’aide. Vous avez aussi besoin d’obtenir un ordre de protection afin que votre mari ne vous menace plus.
Que pouvez-vous faire maintenant?
1. Protégez-vous ainsi que vos enfants.Prenez conseil et faites-vous aider en contactant une association qui vient en aide aux les victimes de violence conjugale. Si vous vivez aux États-Unis, appelez le: 1 800 799 7233 National Domestic Violence Agency
. Si vous vivez ailleurs, consultez le listing International Domestic Violence Agency ou les services compétents de votre pays. Faites aussi (si cela existe dans votre pays) une demande d’un ordre de protection auprès du tribunal. Cela vous aidera à vous protéger de la violence conjugale. Un ordre de protection ordonne à l’agresseur de cesser les menaces et les mauvais traitements.L’agression physique que vous avez reçue doit être signalée à la police et dans une association qui s’occupe de violences domestiques. Votre mari vous bat. C’est un crime, comme le sont tous les comportements qui utilisent la menace et/ou la violence. Cela arrive quand des individus essayent de prendre le contrôle de leur partenaire par l’intimidation, l’abus émotionnel, l’abus économique, l’abus sexuel, l’abus physique, le privilège du mâle et l’isolation qui a pour résultat la peur la peur et l’intimidation. Cette personne croit qu’elle a le droit d’imposer sa volonté à l’autre.
Les attaques, les coups et la violence domestique sont des crimes. Les auteurs de ces crimes sont généralement des hommes. Les femmes en sont souvent les victimes. C’est aussi répandu chez les personnes âgées et les enfants. Les actes de violence domestique rentrent généralement dans les catégories suivantes:
Agression physique.Les agressions de celui qui blesse physiquement ou les comportements agressifs vont du simple bleu au meurtre. Cela commence en général par ce qui est excusé comme insignifiant, mais qui devient de plus en plus fréquent et qui se transforme en assauts sérieux.
Abus sexuels.L’agression physique est souvent accompagnée par, ou aboutit à, de la violence sexuelle, au cours de laquelle la femme est forcée soit d’avoir une relation sexuelle avec son agresseur, soit de prendre part à des pratiques sexuelles qu’elle ne désire pas.
Agression psychologique. La violence mentale ou psychologique inclut les injures verbaux constants, le harcèlement, la jalousie excessive, l’isolement de la femme de ses amis et de sa famille, la privation de ressources physiques et économiques et la destruction de biens personnels.
La maltraitance et les coups n’ont pratiquement rien à voir avec ce que la femme fait ou ne fait pas, avec ce qu’elle dit ou ne dit pas. C’est l’agresseur, et lui seul, qui a la responsabilité d’arrêter. La maltraitance, ce n’est pas seulement des agressions physiques, ce sont des agressions physiques qui ont une fonction. Cette fonction est le contrôle. (When men Batter Women de Gottman et Jabobsen)
La maltraitance est une escalade. Cela commence souvent par des menaces, des insultes, une démonstration de violence (comme par exemple donner des coups de poings dans un mur) et/ou la destruction d’objets et dommages causés aux animaux de compagnie. La maltraitance, cela inclut les coups de poings, les coups de pieds, les morsures, les attaques sexuelles, faire trébucher, faire tomber. Finalement, cela peut devenir dangereux et même une question de vie ou de mort quand il s’agit de comportement plus graves tels que les étranglements, les os fracturés ou l’utilisation d’armes (Extrait de: National Coalition Against Domestic Violence).
2. Cherchez un lieu stable et sans danger.Faites tout ce que vous pouvez pour vivre dans un lieu sans danger et pouvoir ainsi commencer à vivre en paix, à la place de la peur.
3. Allez de l’avant.Dieu ne veut pas que vous soyez blessée. Vous avez besoin de foi. Vous avez besoin de force spirituelle et de perspective. Vous avez besoin de savoir que le Dieu de l’univers prend soin de vous et se préoccupe de votre situation. Lisez le livret: La voie de la joie. Si vous lisez l’anglais, commandez des livres qui vous aideront à grandir dans votre foi, tels que celui de Ray Pritchard: An Anchor for the Soul: Help for the Present, Hope for the Future/
4. Grandissez intimement en apprenant des techniques pour acquérir de l’assurance et pour établir des limites dans vos relations. Si vous parlez anglais, vous pouvez commander le cours sur Internet: Codependent No More de Melody Beattie ainsi que Asserting Yourself de Sharon Anthony Bower, Gordon H. ,Bower.
5. Faites-vous aider. Les associations qui s’occupent de violence domestique ont peut-être des groupes de soutien auxquels vous pourriez participer. Cela vous aidera à mieux analyser votre situation, à reprendre espoir en l’avenir et à apprendre à vous protéger. Demandez à votre pasteur de vous conseiller sur le sujet de la séparation. Recherchez le soutien et les conseils d’un groupe de soutien pour divorcés.
À lire aussi: Les grands et les forts qui prirent la fuite